Guide complet : How to calculate startup burn rate et gérer sa trésorerie en Suisse Guide complet : How to calculate startup burn rate et piloter votre trésorer...

Vous venez de lancer votre SaaS ou votre projet tech en Suisse et l'excitation est à son comble. Mais soyons honnêtes un instant.
Il y a une petite voix dans votre tête qui vous demande combien de temps vous pouvez tenir avant que le compte en banque ne soit vide.
C'est la réalité de l'entrepreneuriat, surtout ici où les coûts fixes ne pardonnent pas.
Savoir précisément how to calculate startup burn rate n'est pas juste une compétence technique réservée à votre fiduciaire ou à un expert-comptable. C'est votre tableau de bord de survie. C'est ce qui vous permet de dormir la nuit en sachant exactement combien de mois de vie (le fameux runway) il reste à votre entreprise avant de devoir lever des fonds ou devenir rentable.
Dans cet article, je ne vais pas vous noyer sous le jargon financier complexe.
On va regarder ça d'entrepreneur à entrepreneur. On va décortiquer la mécanique de la trésorerie, voir pourquoi c'est vital pour nous, entrepreneurs suisses, et surtout comment automatiser tout ça pour retourner bosser sur le produit.
C'est parti.
Le burn rate, c'est littéralement la vitesse de combustion de votre cash.
C'est l'indicateur qui mesure le rythme auquel votre startup consomme sa trésorerie disponible pour couvrir ses dépenses, généralement avant de générer des revenus suffisants pour être à l'équilibre. Pour faire simple, c'est l'argent qui sort pour maintenir la lumière allumée.
Beaucoup de fondateurs font l'erreur de regarder uniquement le solde bancaire actuel.
C'est une photo à l'instant T, mais ça ne vous dit rien sur la vitesse à laquelle vous foncez vers le mur.
Quand on cherche à comprendre how to calculate startup burn rate, on cherche en réalité à acheter du temps.
Le temps est la ressource la plus précieuse d'une startup en phase d'amorçage ou de croissance.
Selon une excellente définition de Stripe, comprendre cette métrique est essentiel pour savoir quand lever des fonds.
Si vous attendez d'être à court de cash pour aller voir des investisseurs, vous avez déjà perdu.
Votre pouvoir de négociation est nul.
Pour une startup basée en Suisse, cet indicateur prend une dimension encore plus critique. Pourquoi ? Parce que nous opérons dans un environnement à coûts élevés.
Les salaires à Zurich ou Genève, les loyers, les assurances obligatoires... tout cela s'accumule beaucoup plus vite qu'ailleurs en Europe.
Une erreur de calcul de 10% sur votre burn rate en Suisse peut vous coûter plusieurs mois de runway.
Avant de sortir la calculatrice, il faut distinguer deux concepts que les gens confondent souvent.
C'est une distinction fondamentale pour piloter votre boîte correctement.
Il y a d'un côté le Gross Burn Rate (Burn Rate Brut) et de l'autre le Net Burn Rate (Burn Rate Net).
C'est la somme totale de tout l'argent qui sort de votre compte chaque mois. C'est vos dépenses d'exploitation pures. Cela inclut :
Si vous dépensez 50 000 CHF par mois pour faire tourner la boutique, votre Gross Burn Rate est de 50 000 CHF.
C'est un indicateur de votre structure de coûts et de votre efficacité opérationnelle.
C'est vraiment le chiffre à surveiller pour votre survie immédiate. C'est tout simplement la différence entre ce que vous dépensez et ce que vous gagnez.
C'est ce qui vous dit combien de cash la startup perd tous les mois, après avoir encaissé les premiers revenus.
Faisons un petit calcul rapide :
Et voilà, ce sont ces 30 000 CHF qui disparaissent de votre compte en banque chaque mois. C'est ce chiffre que vous devez utiliser pour calculer votre runway.
Passons à la pratique. Vous n'avez pas besoin d'un master en finance pour faire ça, mais vous avez besoin de rigueur. Savoir how to calculate startup burn rate est un exercice qui doit devenir mensuel, voire hebdomadaire si vous êtes en période de crise.
Ne faites pas le calcul sur un seul mois isolé, surtout si ce mois contient des dépenses exceptionnelles (comme l'achat de matériel informatique pour toute l'équipe). L'idéal est de prendre une période représentative, par exemple le dernier trimestre (3 mois).
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